Femu a Corsica

La forte instabilité politique, la nomination d’un nouveau gouvernement, et au moment où doit être voté le budget de la France dans des conditions financières, économiques et sociales très graves, nombreuses sont les inquiétudes des Corses.

Un chemin d’espoir et d’émancipation, celui de l’autonomie législative et fiscale s’est matérialisé par les écritures constitutionnelles entérinées par une déclaration solennelle ultra majoritaire des élus de la Corse à l’Assemblée de Corse au printemps dernier.

Nous le disons de manière claire encore aujourd’hui malgré les incertitudes du moment, le processus d’autonomie doit aboutir. Ceux qui s’y opposent, au-delà de leur posture institutionnelle dogmatique, n’ont pas pris la mesure d’un changement urgent de paradigme qui passe nécessairement par une réforme constitutionnelle et une autonomie législative.

Mais soyons clairs, cela n’a malgré tout pas empêché, le Président Gilles Simeoni et sa majorité d’avancer sur les grands dossiers de la Corse : logement, éducation, projet du CHU, accès à l’eau pour les agriculteurs, Padduc, transports et la consolidation du service public aérien et maritime face aux assauts libéraux de Bruxelles et aux volte-face de l’Etat.

La question corse est politique. Elle ne saurait être l’otage des aléas de la vie politique et parlementaire française.

Le processus d’autonomie doit aboutir, c’est nécessairement la continuité de la parole de l’Etat , mais aussi et surtout, le sens de l’Histoire, le respect de la démocratie , et la défense des intérêts de la Corse et de son peuple !